top of page

On hérite d’une maison, d’un nez, de recettes, d’un nom, de dettes, de défauts, de traumas, d’une langue et d’une réalité. L’héritage a des contours flous, il s’immisce dans l’identité de façon parfois très tangible, et parfois tout subtilement, inconsciemment. Nos différences nous rappellent l’histoire qui nous précède et on se trouve à se questionner sur ce qui nous construit, ce qui nous a été transmis.
Par l’addition des expériences générationnelles, l’héritage se bâtit en échafaudage du progrès. Mais ​l’héritage n’est pas seulement rétroactif, puisqu’il découle avant tout de la relation que nous cultivons avec lui. L’héritage est en constante réécriture, chaque individu ayant une influence sur la continuité sociale et sur le patrimoine qu’il laisse à son tour.


L’héritage est ainsi à la fois passé et futur, tradition et innovation, stabilité et changement, inné
et acquis, sociétal et individuel, légué et reçu.


Puisons dans nos patrimoines artistiques, idéologiques, technologiques et personnels pour honorer la richesse de nos héritages et y ajouter du nôtre.

bottom of page